
Nom | Site Minier des Hurtières | ||
Propriétaire | Commune de Saint Georges d'Hurtières, pour le Grand Filon, régie municipale | ||
Type d'extraction ou de production | Mines de fer, de cuivre et de plomb | ||
Années d'activités | 1334-1931 | ||
Nom du musée ou de la maison thématique existante | Le Grand Filon | ||
Date de création | 01/11/2000 | ||
Adresse | La Minière, 73220 Saint-Georges d'Hurtières | ||
Responsable | Philippe CHAPUIS | ||
Fonction | Responsable du site |

Nom | Mines de Saint-Marcel | ||
Propriétaire | Commune de Saint-Marcel | ||
Type d'extraction ou de production | Sulfures de fer et de cuivre et pierres à meuler | ||
Années d'activités | 1957 | ||
Nom du musée ou de la maison thématique existante | Viviminiera | ||
Date de création | Juin 2010 | ||
Adresse | Località Servette, 11020 Saint Marcel AO | ||
Responsable | Mines Turistiques de Saint-Marcel | ||
Fonction | Gestionnaire |

La mine de Ollomont est localisée près de l'homonyme Commune; les travaux miniers se développèrent pour trois siècles à l'intérieur de trois sections différentes: Saint Jean positionné à la droite orographique du torrent Buthier, proche du village de Rey, Balme, chez l’hameau de Vouèce et Vaud, près de l'homonyme hameau; les sections de Balme et Vaud sont situées à la gauche orographique.
Les trois sections sont situées en proximité l’une de l’autre dans un espace d'environ un kilomètre et leur cultivation se vérifia pratiquement simultanément pendant la dernière période d'ouverture de la minière. Au début du 1900 un rabais fut réalisé avec le but d'améliorer le transport du minerai et l'écoulement des eaux qui depuis toujours envahissaient la minière; le rabais, d'une longueur pas négligeable d'environ trois kilomètres, commence à l'hameau Frissonia en correspondance de l'actuel stockage pour la maturation des Fontines pour arriver chez l’hameau Rey à une profondeur d'environ 300 m.
La découverte de la mine est reconduite, selon quelques auteurs, aux premières années du 1600; une légende populaire raconte en effet qu’un fermier ait découvert le cuivre pendant qu'il était en train de biner la terre en échangeant par or certaines roches jaunâtres.
La mine de Ollomont insiste sur des bancs de pyrite et chalcopyrite à contact entre prasinites et schiste; plus en profondeur on rencontre des couches de serpentin intercalés avec granit porphyroïde. Au début du 1800, du point de vue de l'occupation on avait employé environ 200 ouvriers; au début du 1900, un moment de développement des investissements, la main d'oeuvre avait rejoint presque quatre cent personnes.
En 1964 l'Ingénieur chef du Bureau minéraire, à suite d'inspections, rédigea un rapport par lequel émergeait que la mine était complètement inactive du 30 avril 1946.
Les communes de Ollomont et Valpelline participent, en qualité de partner, au project “MIMonVE – Les mines autour du Mont Vélan” financé du Programme par la Coopération transfrontalière Interreg Italie-Suisse (FESR) 2014/20 au fin de rendre utilisables les sites miniers désaffectées. À ce projet-là on peut constater aussi la participation de l’Unité des Communes valdôtaines Grand-Combin, en qualité de chef de file italien, la Commune de Vollèges, en qualité de chef de file suisse, et la Structure activité extractives, déchets et protection des eaux – Assessorat à l'environnement , ressources naturelles et Corps forestier – en qualité de partner.

La mine de La Thuile est située auprès de l'homonyme village et elle se trouve comprise parmi le bourg, le Mont du Parc (1733 m), le Col de la Croix (2400 m), la Tête d’Arpy (2018 m) et le Mont Cormet (3024 m) et le Col Saint-Charles. L’activité d'extraction s'exerçait surtout sur le coté à droit du vallon du Ruitor à l'intérieur d'un espace qui va se dérouler environ pour deux kilomètres à partir de l'hameau de Villaret vers NNE (1485 m), à l'intérieur de la section appelée Terres Noires. Une deuxième section de la mine, connue avec le nom de Preylet, est située entre La Thuile et le Mont Chaz-Duraz sur le côté à gauche du vallon du Ruitor. Le matériel cultivé , déjà pendant la deuxième moitié du 1700, était anthracite, un carbone fossile dérivé d'une progressive transformation de débris végétaux enterrés par une couche de sédiments clastiques. Le minerai extrait était utilisé pour fournir combustible pour le traitement des métaux et pour l’alimentation des fours à chaux de la Tarentaise.
À partir de 1926 jusqu'en 1929 un vaste programme industriel pour l'exploitation de l’anthracite de La Thuile fut réalisé. On construit des nouveaux systèmes de transport du minerai, une importante installation de lavage et de traitement de l’anthracite, dans la Commune de Morgex, et on réalisa le chemin de fer de Aoste à Pré-St-Didier. La Thuile devins ainsi en peu de temps un important pôle minier qui employait environ 1500 personnes entre ouvriers et mineurs.
Pendant les années de la Seconde Guerre Mondiale la production subit une considérable incrémentation en portant la production de carbone presque à 150.000 tonnes par an avec un pic de 200.000 tonnes vers la fin de la période de guerre.
Du 1951 l’activité commença à diminuer jusqu'à se réduire à 20.000 tonnes par an à la fin des années ’50. L’activité extractive fut arrêtée en 1965.
L’interruption de l’activité extractive est due aux coûts d'extraction très supérieurs à ceux d'autres gisements étrangers, caractérisés par grands lentilles de charbon régulières, ainsi que à la qualité inférieure de l’anthracite par rapport à celle étrangère.

Nom | Chamousira Brusson | ||
Propriétaire | Etat italien | ||
Type d'extraction ou de production | Mines d' or | ||
Années d'activités | 1900-1990 | ||
Nom du musée ou de la maison thématique existante | Espace Herbet | ||
Date de création | 2018 | ||
Adresse | Loc.Diga Brusson, 11022 Brusson AO | ||
Responsable | Gold Mine Brusson | ||
Fonction | Gestionnaire |

Nom | Usines d'aluminium de la vallée de Maurienne | ||
Propriètaire | Comune di Saint-Michel-de-Maurienne | ||
Type d'extraction ou de production | Aluminium | ||
Années d'activités | 1892-aujourd'hui | ||
Nom du musée ou de la maison thématique existante | Espace Alu | ||
Date de création | 2007 | ||
Adresse | Place de l’Église, 73140 Saint-Michel de Maurienne | ||
Responsable | Gaëtan Mancuso | ||
Fonction | Maire |

Nom | Mines de Cogne | ||
Propriétaire | Commune de Cogne | ||
Type d'extraction ou de production | Magnétite | ||
Années d'activités | 1650-1979 | ||
Nom du musée ou de la maison thématique existante | Musée de la Mine | ||
Date de création | 1980 | ||
Adresse | Villaggio dei Minatori, 85, 11012 Cogne | ||
Responsable | Coop. Mines de Cogne | ||
Fonction | Coop.de Gestion |

Nom | Mines de La Plagne Tarentaise (site de La Plagne Macot et Montchavin) | ||
Propriétaire | Commune de La Plagne Tarentaise | ||
Type d'extraction ou de production | Mines de Plomb argentifère | ||
Années d'activités | 1810-1973 | ||
Nom du musée ou de la maison thématique existante | Maison du Patrimoine et sentiers d'interprétation sur les sites de Macot La Plagne et Montchavin | ||
Date de création | Dècembre 2018 | ||
Adresse | Plagne Centre Espace Pierra Menta, 73210 La Plagne-Tarentaise | ||
Nom du représentant | Martoia Jérémy | ||
Fonction | Responsable service Patrimoine |

Près de la Commune de Champdepraz il y a une mine de pyrite, localisée notamment chez hameau Herin à presque 1600 m d'altitude.
Exploitée pour longtemps seulement pour le cuivre, pendant le XXème siècle le site devint important pour l’extraction de la pyrite, utilisée pour produire acide sulfurique.
La mine de chalcopyrite D’Herin se trouve à 1608 m d'altitude à gauche du torrent Godlet sur la montagne appelée Tête du Filon près du village de D’Herin. La date de la découverte est incertaine, probablement reconductible à la fin du XVIIèmesiècle et sa cultivation, pour longtemps conditionnée par un litige présent à propos de la propriété des terres entre les Comtes Challant et Perrone, fut conduite jusqu'à la première moitié du 1900.
Contrairement à ce qui se passait auprès d'autres mines présentes dans la vallée, les événements de guerre compliquèrent l'activité de production à cause de la difficulté à repérer main d'oeuvre. Au cours d'une histoire durée plus de deux cent ans, le gisement de Herin a eu un rôle important, en contribuant fortement à la production régionale de cuivre et de pyrite, jusqu'à la fermeture des installations. L’exercice fut plusieurs fois arrêté et repris, sur la base des fluctuations du marché, des variations de productivité de la même mine, des succès financiers mitigés des concessionnaires et des longs conflits juridiques. En 1948 les réserves considérées sûres étaient de 29.000t et furent estimées 50.000t de réserves “probables”, au 2,5% de cuivre mais la cultivation fut totalement abandonnée en 1957.
Du point de vue de l'occupation la mine comprenait à la fin du 1700 environ cinquante employés qui organisaient leur travail en trois roulementss de huit heures; à la fin du 1800 les ouvriers étaient environ 55 partagés en deux roulements de dix heures. Les employés devinrent environ 100 pendant le premières années du 1900, numéro qui se réduit progressivement jusqu'à la ferméture de la mine.